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Le Parc expérimente une méthode pour mesurer la connectivité des habitats bocagers et forestiers

Aujourd'hui, on constate sur le territoire du Parc et ailleurs, une forte diminution du linéaire de haies, ainsi qu'un appauvrissement de la qualité structurelle de celles-ci (vieillissement, diminution des arbres de haut jet, apparition de discontinuités...). Cet appauvrissement entraine un changement de la végétation présente au pied de celles-ci, c'est-à-dire sur son ourlet, dû aux changements d'ombrage, de température...

Le Parc Normandie-Maine a participé en 2009 à un appel à projets du ministère de l'Écologie, associant les trois Parc naturels régionaux bas-normand, et portant sur l'identification locale des trames vertes et bleues. Le Parc a travaillé sur le développement d'un outil participatif d'identification des haies contribuant aux continuités écologiques de type forestier.

Inspiré d'une méthode de Jacques Baudry reprise dans la charte 2008-2020 du Parc, la méthode développée croise deux critères :

• la qualité de l'ourlet de pied de haie
• et la stratification (une, deux ou trois strates) de la haie.

La flore d'ourlet est évaluée en fonction d'un guide simplifié en trois grandes classes :

• forestière,
• prairiale,
• rudérale. Un système de notation permet ensuite de croiser stratification et flore de pied de haie.

À travers cette expérimentation, le but du Parc était de tester une méthode pouvant contribuer aux outils tels que les atlas de biodiversité communaux, les documents d'urbanisme et les plans bocagers.

Dans tous les cas, c'est le caractère partagé et commun à plusieurs acteurs du bocage qui garantit la meilleure préservation de ce patrimoine, c'est pourquoi le Parc a testé cette méthode de façon participative.

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